Kichigai no Kuni ... ~
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 Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka]

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Heleen Mayet

Heleen Mayet


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MessageSujet: Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka]   Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka] I_icon_minitimeDim 26 Déc - 13:00

Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka] Heleen11Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka] Titre_10Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka] Luka10

{ Heleen Mayet ~ Luka S Hana }


Le soleil brillait encore intensément dans le ciel crépusculaire de Wonderland. Le majestueux avait finalement choisis ce moment pour laisser place à sa compagne la Lune, mais comme toute personne importante il prend du temps pour quitter le devant de la scène. Sa lenteur donna au ciel du pays de folie une teinte sanglante comme si l'artiste qui avait créé cet endroit s'était fait tuer sur son chef-d’œuvre. Un ciel aux couleurs écarlates qui commençaient lentement et prudemment à sombrer vers le noir de la nuit. Les derniers nuages filaient au loin, fuyant la rougeur du ciel sanglant dans une course contre le vent, vent devenu une brise légère qui à chacune de ses apparitions forçait les branches des rares arbres de la ville à se plier comme des esclaves.
Les rues de Kichigai se vidaient peut-à-peut des rares personnes encore dehors. Les gens rentraient paisiblement chez-eux ou allez boire un verre chez un ami afin de passer une soirée dans la gaité de ce monde ou douleur semblait parfois ne jamais avoir existé. Mais un monde sans douleur n'existe pas...un monde dépourvu du mot douleur ne peut malheureusement pas exister. La douleur est omniprésente en ce monde et parfois elle semble s'acharner sur une seule personne. Un pauvre être innocent qui a tout perdu du jour au lendemain.

La douleur

Debout sur la surface lisse du toit d'une des nombreuses maisons du village, le dos tourné au demi-soleil flamboyant qui disparaissait au loin, une jeune fille ressentait cette chose ignoble et horrible qu'est la douleur. Son parapluie écarlate ouvert et légèrement en appuie sur son épaule droite, elle observait le village de ses yeux lazulites qui semblaient avoir la plus grande peine du monde à rester grands ouverts. Ses longs cheveux couleur de blé virevoltaient au gré des quelques pincées de vent qui arrivaient de-ci de-là, tout comme sa robe rouge sombre qui, légère comme un simple bout de tissu en coton, ondulait comme de l'eau. Une jeune fille à l'apparence fragile et à la grande et douce beauté. Une jeune fille simple au premier regard, mais tellement importante pour ce monde. Son nom, Heleen. Sa particularité, gouverner et contrôler le temps du monde fou. Une gardienne du temps, la gardienne des Rouages du Temps. Gardienne ignorée de tous, mais qui chaque jour protège le passé, le présent et le futur des habitants de cette contrée de rêve et de mystères.
La blancheur de sa peau à l'apparence si fragile témoigne clairement que la jeune demoiselle ne vient pas du monde de dehors, mais d'un lieu souterrain ou la lumière du jour ne parvient jamais. Mais si elle était dans le monde extérieur en ce si beau crépuscule, ce n'était ni pour prendre des couleurs, ni pour gouter aux joies de la ville. Non, la présence de cette personne si importante à Wonderland dans le monde du soleil n'était pas pour des choses aussi futiles que la fête et la boisson. La raison de son apparition était surement en train de marcher doucement dans les rues de la ville. Cette chose portait un nom bien particulier : Luka Shù Hana.
Doucement les yeux bleus de la jeune gardienne se fermèrent et le nom de Luka occupa son esprit. La montre à gousset argentée qu'elle portait au cou se mit alors à briller d'une couleur bleuté, légèrement teinté de rouge par l'éclat crépusculaire du ciel.

Luka Shù Hana.

Les souvenirs de la jeune Luka parvinrent à l'esprit de la gardienne du temps. Souvenir, peut on appelait cela des souvenirs ? Une vision floue du monde, une vision ou les mots vie et bonheur sont absents. Un monde vide de sens, un monde...mort.
La main de Heleen prit doucement la montre à gousset et dans sa tête un mot résonna.

*Souvenirs*
Comme des fantômes, sept engrenages brillants et d’une couleur argentée devinrent visibles autour de la jeune fille et le monde autour d'elle prit une légère teinte sépia. Les bruits devinrent étranges. Le chant des oiseaux repartis à l'envers tout comme la course du soleil qui, au lieu de continuer à se coucher, s'extirpa de l'horizon afin de briller de nouveau, haut dans le ciel sépia. Le soleil se leva et se coucha deux fois avant de rester immobile dans le ciel, toutefois sans perdre sa teinte ancienne.
Sans peur, Heleen sautât du toit retenant d'une main sa robe aux multiples jupons blanc couverts de dentelles. Pourquoi avoir peur du temps...quand on se trouve dans un souvenir. Comme un ange descendu du ciel, elle se rapprocha du sol dans la lenteur céleste et toucha le sol en un petit bruit léger.

Le monde des souvenirs.

D'un geste sec Heleen referma son parapluie et se mit à marcher dans les rues à la recherche de quelqu'un, utilisant son parapluie comme une cane.

Le monde des souvenirs.

Pas de peur pour ses yeux si sensibles à la lumière, dans un monde ou l'éclat du soleil n'est qu'un élément sortit de la mémoire de quelqu'un. Et ce quelqu'un était là, déambulant doucement et mélancoliquement dans les rues de la ville. Le deuil l'entourait comme un spectre obscure qui avec un plaisir des plus tortionnaire aimait la regarder s'enfoncer dans l'ombre de la tristesse et de la peine. Doucement, lentement, tristement, la jeune fleur marchait, regardant le sol sans prêter attention au monde de joie et d'euphorie qui l'entourait. Les enfants jouaient et rigolaient dans les rues et le deuil qui entourait la jeune fille fit fuir l'allégresse de leur jeux. Luka Shù Hana, de son regard bleu et vide de sens elle marchait tout en chantant de sa voix mélodieuse et mélancolique, une chanson si belle et si triste à la fois.
Heleen, la seule personne étrangère de ce tableau sépia, contempla de loin la beauté obscure de la jeune Luka. Elle était remontée loin dans les souvenirs de la jeune fille, qui à la plus grande surprise de la gardienne du temps était une Kashu et il semblait qu'autrefois sur le visage de poupée de la chanteuse, on pouvait lire facilement un sourire et dans ses yeux brillant de vie, l'amour se lisait.
La montre à gousset de Heleen brilla intensément et comme répondant à un ordre invisible le temps se stoppa de nouveau. La gardienne ferma les yeux et se laissa emporter par le tourbillon du temps qui l'emporta. Le Soleil et la Lune se coursèrent dans une danse effroyable et rapide. Les jours se rembobinèrent, arrivant à se fameux jour.

La mort.

Comme ci elle s'était téléportée, la jeune fille écarlate se retrouva au milieu d'un jardin emplit de sublimes fleurs d'équinoxes. Un jardin secret appartenant à Luka...et à l'homme qu'elle aimait. Akito. Ils venaient tous les soirs en ce jardin, Luka pour chanter à ses fleurs afin qu'elles ne meurent et Akito pour écouter sa belle chanter. Mais ce soir la...quand les deux arrivèrent...
Les flammes se reflétaient dans les yeux lazulites de Heleen qui d'un regard impassible regardait ce souvenir. Des pyromanes les avaient prit comme cible et le jardin de fleur brulait dans un crépitement sinistre. Les pleurs et les pertes. Ce soir là, la vie de la Kashu avait basculé. Perdent dans le feu l'amour de sa vie et son monde...
Un sourire étira les lèvres de la gardienne qui arborait une bien lugubre apparence. Un sourire pernicieux sur les lèvres, les flammes du brasier fleuri se reflétant dans ses yeux aux éclats ardents.

La début de son jeu était là, face à elle.

Le monde des souvenirs est beau, mais il peut aussi être horrible. Il nous rappelle le passé douloureux, mais il faut savoir qu’on peut toujours modifier un élément du passé pour influencer le présent, mais pour cela, il faut que le souvenir redevienne réalité.

*Retour*
Le décor changea, le sépia laissa place à la couleur. Le champ de flamme laissa place à la ville. La gardienne des Rouages se retrouva de nouveau sur le toit au-dessus de tout. D'un coup elle disparu du toit et réapparu, marchant paisiblement avec son parapluie ouvert, dans les rues de Kichigai. Les rues se succédèrent les unes après les autres, un œil extérieur pourrais croire que la jeune fille aux cheveux doré s'était perdu, mais pas le moins du monde. Elle savait ou elle devait aller, elle le savait parfaitement...

Son jeu approchait...

Le bruit de ses petites chaussures vernis noir résonnait sur les pavés gris et sales de la ville. Plus elle savait qu'elle était proche de la jeune fleur et plus les pas de la jeune fille étaient forts. Nombre de fois Heleen avait observé de loin le parcourt de la Kashu dans la ville, à 18 heures 55 elle passait devant une église et à 19 heures elle entrait dans la galerie commerciale de la ville. Une course contre la montre commença.

*Je dois arriver là-bas avant elle, il est 18 heures 58 minutes et 34 secondes il me reste donc une minute et 26 secondes pour arriver à la galerie ou sinon elle y sera avant moi.*
La jeune fille écarlate se mit à courir, comptant les secondes qui avançaient à un rythme incroyable. A bout de souffle Heleen arriva à l'une des entrées de la galerie commerciale, 18 heures 59 minutes et 45 secondes. D'un coup le chant des quelques oiseaux encore dehors se stoppa, tout comme le bruit mélodieux du balancement des lanternes du couloir emplis de boutiques aux milles et unes merveilles. Le temps resta figé, comme sur une photo. Seule une personne bougeait encore en ce monde mit en pose, celle qui l'avait bloqué, Heleen. Pendant cette courte période elle reprit son souffle et se redressa puis comme la belle reine dont elle avait hérité son prénom elle se remit à marcher d'une façon noble et gracieuse pendant que le temps reprenait son droit.

Les galeries commerciales.

Un hall immense avec au sol des dalles de marbres blanches, de grands magasins de chaque coter, des rangées de vitrines immenses, derrière lesquelles un nombre incalculable de bibelots utiles et inutiles se tiennent. Mais l'objet, la chose que Heleen voulait n'était pas derrière une vitrine mais allait arriver d'une seconde à l'autre par l'entrée opposée à celle qu'elle avait empruntée. Immobile au milieu du hall de la galerie, la gardienne attendit patiemment. 19 heures pile, la cloche de l'église se mit à sonner au même moment, elle allait enfin arriver. Luka Shù Hana...




Dernière édition par Heleen Mayet le Lun 16 Mai - 17:59, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka]   Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka] I_icon_minitimeDim 9 Jan - 21:03

18h50.
Le soleil commence à laisser place à la lune, dans le ciel crépusculaire de Kichigai. Les rues commencent à se vider, les habitants du pays rentrent chez eux, après une nouvelle journée qui fut différente de la précédente. Seulement, il subsiste dans cette ville une fille… Une fille, dont les jours qui se succèdent sont identiques, à la seconde près.

La Monotonie.
Destin tragique d’une jolie fleur dans un jardin de ronce. Un monde cruel, des âmes infâmes, des vies inutiles, des êtres ne sachant que détruire. Voilà comment Luka Shù Hana vois le monde qui l’entoure. Dans ce corps semblant dépourvu d’âme, un sentiment ronge ce qui reste comme vie de la belle Rose.

La Haine.
Une haine, envers ces humains qui lui ont tout pris.
Synonyme d’être humain : Monstruosité, Cruauté, Horreur.
Parce qu’après tout, qu’est-ce que l’être humain réellement, à part une machine à détruire ? Une machine, qui aime tuer ce qui l’entoure. Une machine égoïste… Ce n’est rien… Rien, d’après Luka. Peut être que vous, lecteur, vous estimez que l’être humain est une chose intelligente, aimante, et j’en passe…

Une image, une vision d’horreur.

Une joue, une larme, un sourire, un visage, et devant, des flammes. Trois mots qui tuent, tout en laissant vivre : Je t’aime.

Cette scène reste figée sous les paupières closes de la jeune Luka, chantant son désespoir à travers la ville. Un vide dans un cœur figé, autrefois empli d’Amour et de Bonheur…

18h55.

« Nous nous tenions la main autour de cette ville,
Tu étais toujours avec moi.
Je ne peux pas marcher à travers cette ville
Sans celui qui m’a toujours guidé…

Je suis désorientée. »
.

Une chanson.
Un air répétitif, que chante cette âme en peine, en marchant lentement dans les rues de Kichigai.
Une longue robe noire, à voiles en dentelles. Sur la poitrine, une rose écarlate dessinée sur le corset. De longs gants effilés, laissant paraître des mains fines et délicates, tenant une belle ombrelle dentelée. Un nœud dans les cheveux, avec un voile couvrant le regard saphir de la jeune fille. Pour finir, une rose d’un noir intense accrochée à son jupon. Après cette description, difficile de ne pas reconnaitre cette belle aux cheveux roses dans cette ville de fous.

Un Chemin.
Le même, toujours. Après tout, Luka ne sait se rendre dans son lieu de destination par une autre route que celle qu’il lui a montrée. A chaque pas, c’est un fragment de sa vie qu’elle perd. En cause : Le remord.

Du regret.
S’en vouloir pour une erreur qui n’est pas la notre, c’est courant. Serait-ce donc là, la cause de la mort du sourire de notre jolie fleur ? Surement, car perdre l’être le plus cher à nos yeux est tellement dur, que se dire que sa mort fut causée par notre faute peut nous tuer.

Une dernière ligne droite pour Luka avant de sortir de cette ville et partir dans ses songes : La galerie commerçante.

19h00.
Les magasins sont toujours ouverts, mais commencent à se vider. Derrière les vitrines, on peut voir de tout : vêtements, bijoux, fleurs. Tant de choses que tous aiment admirer. Tous sauf Luka, qui passe par cette galerie tous les jours, et qui ne s’intéresse plus à ces broutilles qui attirent les yeux des passants. Elle reste obnubilée par ses souvenirs qui la tourmentent.
Les vendeur ont l’habitude de voir la belle Rose passer, et admirent sa triste beauté.

Mais la jeune fille, aux regards provocants, ne se laisse pas abordée, et ignore ces personnes la fixant, en continuant son chemin.

Cependant, entant que narratrice, je vais m’arrêter sur une personne qui fixe la belle jeune fille. Elle s’appelle Heleen Mayet, et elle attendait depuis un certain temps déjà dans le hall des galeries, uniquement dans l’espoir de rencontrer enfin notre Luka qu’elle observait depuis un certain temps déjà.

Cependant, Luka passe à côté de la jolie blonde, sans même y prêter attention. Elle continuait de marcher, et se rapprochait petit à petit de la sortie des galeries, en chantant, encore et toujours.

Monotonie, Monotonie, Monotonie. Tu la flagelles, tu la gardes en cage comme une vulgaire prisonnière. Pourras-tu un jour enfin la libérer de ses chaînes ?

Il suffirait d’un signe, d’une personne, d’un objet, afin de la sauver…
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Heleen Mayet

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MessageSujet: Re: Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka]   Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka] I_icon_minitimeDim 16 Jan - 13:56

Sept. Sept tintements lourds et graves retentirent dans l'air crépusculaire de la ville de folie. La fameuse heure était enfin là, ce qui signifiait que la sublime Luka Shù Hana allait arriver. Et comme Heleen l'avait imaginé, la triste rose noir entrait dans la galerie commerciale. De son pas monotone elle marche, créant une douce mélodie obscure qui l'accompagne à chacun de ses pas. Le quelques commerçants qui ferment leurs boutiques la contemple, elle, cette beauté rare. Certain la fixe comme-ci elle était une œuvre d'art, regardant tous les détails de cette merveille au regard aussi fixe et mort qu'une statue de marbre. D'autres la regardent comme-ci elle n'était qu'une sale gamine qui joue la triste fille pour attirer l'attention. Des admirateurs d'un coter et des idiots de l'autre, car ils ne savent pas que la belle souffre réellement et que la noirceur qui l'entoure n'est pas fictive mais bel et bien réelle.
Triste chose que la beauté du deuil, cette beauté noire causée uniquement par la perte d'une personne chère. Le tissu de sa longue robe couleur d'encre semblait danser tristement autour d'elle comme ci le léger manteau de la Mort plané autour d'elle et ni la superbe rose délicatement attachée à son jupon, ni les multiples et délicats voiles dentelés qui ornaient sa robe n'arrivaient pas à donner un quelconque petit air joyeux à la démarche sobre et mélancolique de la belle aux cheveux rose. Doucement la délicate jeune fille aux cheveux rosées et aux yeux d'un sublime bleu mais malheureusement voilés par un léger voile sombre arriva à hauteur de Heleen. Deux fleurs faces à face, la rose pourpre et l'équinoxe d'encre.
Heleen se redressa et d'un gracieux mouvement de la main remit en arrière une mèche de ses cheveux couleur de blé tout en fixant noblement Luka.


« Je t'attendais Luka et... »

Mais face à face fut un bien grand mot et la Gardienne des Rouages du Temps s'en rendit compte très rapidement. La sombre jeune fille dévorée par le deuil continua son chemin comme ci la jeune fille de rouge n'était pas là. Avec la plus grande simplicité du monde...elle l'avait totalement ignorée et elle continuait son chemin comme ci de rien n'était. Le regard bleu de Heleen se colora d'une douce et agressive couleur, le doux lapiz lazulite laissa place à l'agressive turquoise. Belle couleur, merveilleuse couleur, mais couleur de mauvais augure. Heleen, cette jeune fille ayant vécue solitairement pendant bien longtemps, cette jolie jeune fille un peu spéciale, mais qui reste toujours agréable quand tout va bien. Une personne charmante, mais qui malheureusement est quelqu'un qui ne supporte pas grand-chose comme par exemple...se faire snober.
Presque instantanément la montre à gousset que la jeune fille écarlate portait autour du cou se mit à briller et une voix sortie de nulle part se mit à raisonner dans le hall de la grande galerie commerciale.


« Heleen ! Ecoute moi, tu ne fais pas de bêtise d'accord, tu ne fais rien du tout !
-Sebastian la ferme...
-Heleen tu te calme! Aller caaaaalme et puis, que serait ton « jeu » s'il advenait malheur à ton jouet principal ? »

Là Heleen devait l'admettre, il marquait un point...La Gardienne ferma les yeux et se mit à inspirer et expirer bruyamment à plusieurs reprises. Ce calmer, c'était la seule chose à faire et en plus c'était primordial si elle ne voulait pas attendre encore un jour de plus pour pouvoir faire son jeu.
Lorsque la jeune fille blonde rouvrit les yeux, ces derniers avaient de nouveaux leur jolie teinte bleutée, elle se pencha en arrière et pivota sur les talons afin de pouvoir regarder la jeune Luka partir. Elle resta silencieuse en regardant de son regard bleuté, la fleur noire qui partait. Elle était belle, elle était triste, elle se faisait dévorer par son deuil qui la consumait chaque jour et qui finirait bien par la tuer. Il suffirait d'une chose pour la sauver de ce mal qui la tuait à petit feu...et la jeune gardienne savait qu'elle était une des seule personne capable de lui rendre le remède qui pourrait la sauver, cette chose si précieuse à Luka et qu'elle avait perdu, cette vie qui s'était fané et qui l'avait laissé seule dans ce monde fou.
Akito
Bel Akito, jeune Akito. Comment avoir pu laisser tel merveille dans ce monde ? Tu étais bien fou de la laisser ici. Tu as choisi de la sauver, mais pourquoi n'as-tu décidé de mourir avec elle ? Un choix certes difficile, mais peut-être que si ce « fameux soir » non pas une, mais deux vies s'en étaient allées, ta chère et tendre ne serait pas en train de se dévorer intérieurement.
D'une voix forte et claire, afin que la rose puisse l'entendre, la jeune fille écarlate déclara à l'attention de Luka.


« Où pars-tu comme ça ? Ou vas-tu ainsi chaque jour de ton pas triste et lent ? Recherches-tu quelque chose, quelqu'un ou alors t'es tu perdus dans la ville? Il doit être bien déçut là-haut à te contempler dans ta noirceur et ta tristesse, en voulant te sauver il t'a rendu sombre on dirait, alors que lui voulait juste que tu gardes ton sourire d'autrefois...ah le pauvre, qu'il doit être triste ce cher, Akito. »

Volontairement, la jeune blonde mit l'accent sur le nom d'Akito, prononçant très clairement chaque syllabe de son nom. Luka était certes désorientée, mais entendre le nom de celui qu'elle aimait la ferait peut-être réagir. Qui sait ? Les derniers commerçants passèrent la tête en dehors de leurs boutiques, intrigués par cette voix qui avait résonné. Ce ne pouvait être la belle rose endeuillé, qui était donc dans la galerie et pourquoi s'acharnait elle a parlé à la belle obscure qui de toute manière ne réagirait pas.
Les commerçants furent étonner de ce qui se passa et c'est avec un large et étrange sourire que Heleen accueillit cet événement. La marche funèbre de Luka s'était stoppée. Alors le nom d'Akito avait visiblement percé cette bulle de nostalgie qui l'entourait constamment et qui la coupait du monde réel. Heleen laissa échapper un petit gloussement et reprit d'une voix calme et emplie d'un malicieux mystère.


« Elle est tortionnaire non ? Cette vie...C'est toujours lorsque l'euphorie et la joie sont là que cette petite et fragile existence se retrouve mise à néant, comme part exemple...avec un champ d'équinoxe en feu et nulle trace d'eau pour éteindre le brasier... »

La galerie se teinta d'une légère couleur rouge orangé. La couleur de flammes, la couleur du feu. Mais ce phénomène était tout simplement dû au fait que dehors le soleil décliné, à travers la verrière du passage, le ciel était encore légèrement bleuté, mais la teinte cornaline dominée dans ce ciel si beau.
D'un geste Heleen referma son parapluie, le crépuscule était là, le soleil était faible. Plus besoin d'utiliser son parapluie pour se cacher de l'ardente lumière de l'astre royal. D'un geste vif elle le plaça face à elle, le bout percutant le sol en un bruit agressif. Elle ferma les yeux et soupira avant de poursuivre.


« Le temps est vraiment capricieux, il dicte nos vies et nos gestes et ne semble rien faire d'autre. Mais il est le juge de nos actes et le père de notre bonheur comme de nos malheurs. Sans lui ni toi, ni moi ne serions ici face à face, nous ne serions que des pantins désarticulée qui attendent que quelque chose nous fassent bouger. Nous ne sommes vraiment rien face à son pouvoir et à sa puissance. Le temps peut tout nous enlever, mais il peut aussi tout nous rendre. Luka Shù Hana, une fleur dans ce monde, une fleur que le temps fait faner petit à petit...aah tristesse du monde...Chronos est vraiment odieux avec nous, mais sans lui nous ne serions que poussières, faut il l'aimer pour la vie qu'il nous donne ou le détester pour le malheur qu'il nous offre ? Qui sait... Mais une chose est sûre... »

D'un geste rapide Heleen tendit le bras droit vers Luka, ou plutôt vers un petit pot de fleur qui se tenait à coter de là où la rose était. Une petite fleur de géranium d'une délicate et douce couleur rouge pâle tomba sur le marbre du sol, la tige sauvagement coupée part un petit rouage.

« ...le Temps est vraiment simple à modifier. »

Sur ces mots une petite bulle à l'aura bleutée se créa autour du pot. La fleur retourna vers sa tige et le rouage s'extirpa du pot, repassant par la tige que se referma après son passage. Le temps se rembobina dans la petite sphère bleutée qui se dissipa juste après. La fleur était de nouveau en état, comme ci rien de tout cela n'était jamais arrivé. Le rouage retourna vers sa propriétaire, propriétaire qui fixait Luka avec un large sourire sur les lèvres.

« Pour une enfant du Temps comme moi, modifier ce dernier est simple...Là ce n'était qu'une fleur, mais imagine ce qui pourrait se passer, si je modifiai ce qui c'est passer...ce fameux soir. Que dirait tu de revoir ton cher et tendre Akito ? Je suis capable de remonter le temps, grâce à moi tu pourrais de nouveau être dans ses bras et sentir l'amour qu'il a pour toi, alors qu'en dit tu ?»
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Luka S. Hana
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MessageSujet: Re: Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka]   Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka] I_icon_minitimeDim 20 Fév - 13:36

Luka continue sa route, en ignorant la petite blonde qu’elle venait de passer, ainsi que son drôle de dialogue avec une montre à gousset plus qu’étrange. La petite poupée, après s’être remise de l’affront qu’avait commis la belle Rose, exprime alors d’une voix forte et claire :

«Où pars-tu comme ça ? Ou vas-tu ainsi chaque jour de ton pas triste et lent ? Recherches-tu quelque chose, quelqu'un ou alors t'es tu perdus dans la ville? Il doit être bien déçut là-haut à te contempler dans ta noirceur et ta tristesse, en voulant te sauver il t'a rendu sombre on dirait, alors que lui voulait juste que tu gardes ton sourire d'autrefois...ah le pauvre, qu'il doit être triste ce cher, Akito. »
Sur ce dernier mot, Luka se stoppa immédiatement. Akito, ce cher Akito qui hante jour après jour les songes de la jeune fille… En entendant de cette voix enfantine prononcer ce nom, Luka eu un souffle au cœur. Ses yeux commencent à se border de petites larmes. Elle cligne alors des yeux, pour ne laisser paraître aucune tristesse sur son visage au par avant dépourvu de quelconque sentiment.

Heleen glousse légèrement, et reprend d’une voix posée :

« Elle est tortionnaire, non ? Cette vie...C'est toujours lorsque l'euphorie et la joie sont là que cette petite et fragile existence se retrouve mise à néant, comme part exemple...avec un champ d'équinoxe en feu et nulle trace d'eau pour éteindre le brasier... »

Le soleil tombe de plus en plus sur le village, et ses rayons rougeoyants se reflètent sur les vitres de verre de la galerie. Luka lève les yeux, et, en voyant cette couleur à travers la pièce, la belle Rose vacille l’espace d’une seconde. Regard perdu dans ce rouge écarlate qui la tue à petit feu, en repensant aux flammes de l’enfer qui lui ont dérobée son âme.

Heleen continue de parler, fière de son monologue, mais Luka ne l’écoute pas. La pauvre jeune endeuillée voit ses sens emprisonnés dans un océan de souvenirs dévastateurs. Ce n’est qu’au bout de quelques instants que ses yeux réussirent à fuir ce royaume de terreur, attirés par une fleur coupée par la petite blonde. Elle voit en ce petit être tué son âme en peine.

Se comparé à une fleur, c’est étrange, ne trouvez-vous pas ? Pourtant, c’est bien ce que tout le monde fait avec la jeune Luka, vu par les autres comme une rose fanée, n’ayant gardée que quelques pétales dépourvu de couleurs, et des épines, empêchant quiconque de l’approcher.

Luka fixe cette fleur morte, en silence. C‘est alors qu’une petite bulle bleue se forma autour du petit être fragile qu’est la plante. Un spectacle splendide se fit alors sous les yeux de la jeune Luka : Une résurrection.

La petite poupée aux cheveux de blés, en utilisant ses pouvoirs astraux, rend à la jolie fleur vie et couleur, à l’aide de cette petite bulle qu’elle avait créée. C’est en voyant ce merveilleux spectacle que Luka entreprit d’écouter ce qu’a à lui dire la poupée de porcelaine.

« Pour une enfant du Temps comme moi, modifier ce dernier est simple...Là ce n'était qu'une fleur, mais imagine ce qui pourrait se passer, si je modifiai ce qui c'est passer...ce fameux soir. Que dirait tu de revoir ton cher et tendre Akito ? Je suis capable de remonter le temps, grâce à moi tu pourrais de nouveau être dans ses bras et sentir l'amour qu'il a pour toi, alors qu'en dit tu ?»

Ces paroles énervent la Rose : ~Pour qui se prend cette petite fille ? Elle estime qu’elle est la plus forte, et qu’elle peut tout faire ! C’est bien une humaine, aucun doute là-dessus...~

Pour la première fois depuis bien longtemps, les pensées de Luka se tournent vers autre chose que ses souvenirs. Malheuresement, ce n’est que la haine qui se faisait sentir dans le regard de la jolie fleur.
~ Elle pense pouvoir me baratiner avec ses belles paroles, elle pense que le simple fait d’énumérer Son nom va me faire changer, mais elle se trompe, elle n’arrive qu’à me mettre en colère... ~

Cependant, la petite blonde a accomplit un véritable exploit : arraché des paroles de la bouche de Luka. Et même si ces paroles ne sont pas aimantes, elles n’en restent pas moins un précieux trésor pour tous :

« Tu te crois meilleure que tout le monde, parce que tu as des habits de riches, de superbes cheveux et un visage angélique? Désolée, mais ça ne prend pas avec moi, car tu restes un humain, et je hais les humains »

Ces paroles agacent au plus haut point la petite Heleen, détestant l’humain qu’elle n’est pas. Une aura meurtrière se forme autour des deux jeunes filles qui se détestent déjà sans se connaître. Les commerçants, devant ce spectacle plus qu’effrayant, se cachent dans leurs magasins respectifs.

Détail que je vais vous offrir maintenant, peut être sans importance à vos yeux pour le moment, mais qui pourrait s’avérer plus qu’important dans la vie futur de Luka. Seul un jeune homme ne bouge pas, et reste pour admirer ce spectacle. Un beau jeune homme aux cheveux ébène, et aux yeux d’ors. Son nom ? Excellente question mes chers…
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Heleen Mayet

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MessageSujet: Re: Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka]   Chronos et Aphrodite: Le Temps défie l'Amour (partie 1) [PV Luka] I_icon_minitimeDim 20 Fév - 17:05

Un large sourire étirait les lèvres d'Heleen. Personne en ce bas monde pouvait être aussi sûre qu'elle sur ce coup là. Narcisse est bien créateur de tout être vivant et parfois il décide d'être plus apparent chez certaines personnes. La rose noir semblait fort occupée dans ses pensées, était elle en train de réfléchir à l'offre plus qu'alléchante de la jeune fille ?
Tout en attendant la réponse, Heleen recoiffa ses longs cheveux blonds avant de repousser gracieusement ces derniers dans son dos. Fierté, noblesse et entêtement. Comment diable un être comme elle pouvait exister ? Aussi fière de sa petite personne, aussi sûre de chacun de ses gestes, aussi...aussi prétentieuse !
La rage.
Elle pouvait facilement se lire sur le doux visage de Luka, mais la jeune fille écarlate ne la remarqua pas du tout, trop concentrée à regarder l'état de sa robe qu'elle chérissait plus que tout, prêtant attention aux moindres plis mal formés, à la moindre imperfection.
Imperfection.
Heleen avait horreur d'entendre ce mot à son égare. L'imperfection, c'est une chose horrible, cruelle, sale. C'est comme un objet cassé, les gens s'en débarrassent sans larmes et sans penser aux moments vécus avec cette chose. Sale, cruelle, horrible. À y penser, les caractéristiques de l'imperfection...étaient les mêmes que celles des humains.
Sale, à toujours tout rendre sombre et noir. La pureté des lieux et des campagnes souillées par la puanteur du béton.
Cruel, à détruire tout ce monde merveilleux dans lequel ils vivent, à exterminer tout être vivant qu'ils jugent être une menace pour lui.
Horrible, à rejeter tout ce qu'ils jugent différent de lui.
Oui, l'Homme est vil. L'Homme est l'imperfection. Pour Heleen, être prit pour l'un d'eu était pire qu'une insulte. Comme si on prenait une princesse pour une gueuse. Un rabaissement au rang d'être pitoyable et navrant.

Des chuchotements s'élevaient faiblement dans la galerie, douce mélodie qui attira temporairement l'attention d'Heleen. La jeune fille blonde tourna la tête, fixant de ses yeux d'un bleu envoutant, les commerçants qui regardaient la scène avec de grands yeux. Un sourire mystérieux se peignit sur son visage. Mélange de moquerie et de pitié. Humain, faible humain, tu contemples de tes yeux si faibles la lumière qui émane d'êtres supérieurs à toi.
Luka, une Kashu. Ce simple terme la rayait de la liste des humains.
Heleen...encore plus loin de l'humain que ne l'était Luka.
Luka Shù Hana. La douce et sombre fleur. Et c'est avec sa délicieuse et harmonieuse voix de chanteuse qu'elle s'adressa à Heleen qui avec son habituel sourire l'écoutât.


« Tu te crois meilleure que tout le monde, parce que tu as des habits de riches, de superbes cheveux et un visage angélique? Désolée, mais ça ne prend pas avec moi, car tu restes un humain, et je hais les humains »

Le doux sourire de Heleen s'effaça au fur et à mesure que la Kashu parlait et finalement, il s'éteignit lorsque vint le mot final.
Humain, tu restes un humain. TU RESTES UN HUMAIN !
Grande erreur que celle de ne voir que ce que nos yeux nous montrent. Des deux jeunes filles, Heleen était surement la moins humaine.
La jeune fille blonde bouillonnait de rage et une aura des plus négatives au gout de meurtre se mit à suinter de son corps au fur et à mesure que ses yeux se teintaient de turquoise. D'une voix plus neutre et plate qu'avant, elle articula quelques mots qui ne vibrèrent pas malgré sa colère grandissante.


« Tu as osé ... TU AS OSE ? »

La pupille de ses yeux se contracta, ne devenant plus qu'un minuscule point noir dans l'océan turquoise de ses yeux qui prirent une allure des plus menaçantes. Les pensées d'Heleen devinrent floues, incompréhensibles. Une personne apte à lire les esprits n'aurait entendu qu'un brouhaha de cliquetis semblable à des rouages qui se touchent avec force et quelques mots humains flottants dans cet univers de métal.
D'un geste vif Heleen tendit le bras droit sur le coter sans lâcher Luka du regard. Son parapluie écarlate tomba sur le sol en un bruit d'objet triste et pleurant l'abandon de sa propriétaire. Elle sentit les fibres de son bras se tordre et se contracter intérieurement et c'est ainsi que lentement, quelque chose de pointu traversa la chaire de sa main, horizontalement. La voix tremblante par la rage, elle hurla à moitié ces mots tendit que la chose sortait toujours de sa main sans laisser de trace de sang.


« Je ne suis pas une humaine ! Jamais je ne serais une humaine, JAMAIS ! Je n'appartiens pas à cette race faible et ignoble ! Je t'ai laissé une chance de le revoir, mais tu as préféré me traiter d'humaine, c'est ton choix ! Alors maintenant.... »

L'objet qui s'était lentement extrait de sa main s'arrêta et de la main gauche elle s'en saisit, l'arrachant à la paume de sa main droite où aucune trace ne demeurait. L'objet, une aiguille des heures de la même longueur qu'une épée et qu'Heleen fit tourner dans sa main avec une grande dextérité avant de l'immobiliser en pointant Luka avec.

« ...bats-moi et tu verras que ce que j'ai dis est vrai ! Bats-moi et tu verras que je peux faire revenir Akito ! »

Subitement, sans prévenir, la montre a gousset qui pendait à son cou s’illumina et une voix masculine emplie d’inquiétude et de peur en sortie.

« HELEEN NON ARRETE CALME TOI JE T’EN SUPPLIS ! »

Sans prêter attention aux supplications de Sebastian, Heleen fonça vers Luka, tenant son aiguille comme un chevalier tiendrait son épée. Elle bloqua le temps, rendant le monde statique. Trop facile pour quelqu’un comme elle de gagner un combat. Bloquer le temps et agir alors que l’adversaire est immobile. Facile, trop facile, encore plus simple lorsque les Rouages du Temps sont avec elle. La gardienne des Rouages du Temps, rouages enfermés dans le mécanisme d’une montre à gousset. Montre à gousset paisiblement suspendu à son cou, lui conférant un contrôle totale sur le temps.
Une victoire à coup sûr.
Plus que trois mètres avant de pouvoir frapper Luka…deux mètres…Heleen leva son aiguille aux bords tranchant pour pouvoir frapper la tendre rose.
Une victoire à coup sûr. Du moins, sans l’intervention de quelqu’un.
Le temps reprit subitement son droit au plus grand étonnement d'Heleen et une sphère verte aussi fantomatique que celle s'étant créé lorsqu'Heleen avait réparé la fleur se créa autour d'elle. L'aiguille heurta la surface de la sphère, créant une pluie d'étincelles dorées. Heleen perdit l'équilibre et tomba contre la surface de sa prison qui s'éloigna de Luka, ramenant la jeune fille aux cheveux de blé prêt de son parapluie où elle se dématérialisa, laissant tomber sa captive sur le sol de marbre. Avec chance Heleen retomba debout..
La rage montât en la jeune fille qui arracha sa capuche et la jeta parterre en hurlant de rage. Comment avait il osé ! Comment avait il osé l'empêcher d'agir, Sebastian ! Et comment diable avait il put utiliser la puissance des Rouages du Temps pour l'arrêter !
Avec hargne elle arracha la montre à gousset de son cou et, la tenant par le bout de sa chainette, la plaça face à elle.


« SEBASTIAN, COMMENT AS-TU OSE T'INTERPOSER !
-Heleen, ne fait pas de bêtise ! Arrête !
-NE ME DIT CE QUE JE DOIS FAIRE !
-Luka Shù ! Fuis, part ! Elle ne doit pas t'approcher ! Ne lui donne pas l'occasion de s'approcher de toi ! »

Un ricanement s'éleva dans le hall. Un rire sinistre, voir fou. Un rire démentiel qui s'échappa de la gorge d'Heleen qui faillit laisser tomber son aiguille.

« Tu deviens embêtant Sebastian, je crois que je vais me passer de toi et de la puissance des Rouages pour ce combat ! »

Sans jeter un coup d'œil à Luka, elle releva la tête et plaça la montre a gousset au-dessus d'elle en passant sa langue sur ses lèvres à la façon d'un prédateur fixant sa proie.

« Heleen tu fais quoi là ? Heleen nan tu vas pas faire ça ! HELEEN NAN, NAAAAAAAAN ! »

Sous les cris écoeurés des quelques commerçants ayant eu l'audace de rester et des cris de peur de Sebastian, la jeune fille blonde ouvrit la bouche et fit descendre lentement la montre à gousset. Une lueur folle passa dans ses yeux et avec sa langue elle accueillit le petit objet argenté qu'elle fit glisser jusque dans sa gorge avant de lâcher la chainette et de l'avaler avec un sourire des plus ignoble sur les lèvres.
Au moins, Sebastian ne pourrait plus s’interposer maintenant, mais elle avait perdu le soutient des Rouages du Temps. Une menace en moins et un allié perdu. Heleen reprit son aiguille en main et pointât Luka avec sans perdre son sourire.


« Le gêneur est parti, bats toi maintenant... ou meurt ! »

Sur ce, la jeune fille armée de son aiguille aux allures inoffensives mais au danger bien réel leva la main droite devant elle et de la même manière que l’aiguille était sortie, des rouages sortirent de sa paume en déchirant la chaire et toujours sans faire couler de sang. Les petits projectiles aux bords crantés partirent à grande vitesse en direction de la jeune fleur que les gens disaient fanée mais qui semblait pourtant bien vivante à ce moment là.
Profitant de ce moment Heleen couru vers Luka, « l’épée » prête à l’emploie. Elle se concentra afin de stopper le temps, mais l’accès était bloqué. Il lui fallait plus de temps avant de pouvoir contrôler ce dernier de nouveau. Qu’elle idiote d’avoir utilisé sa faculté dès le début, mais bon, Sebastian n’aurait pas du s’en mêler normalement.

*A cause de ce crétin elle a déjà une idée de mes facultés !*
Une fois à hauteur de Luka, elle frappa sans réellement viser. Heleen, la rage t’aveugle te rendant incapable de voir si tu as touché ou non ta cible. Heleen, tu es prête à te battre, dans tout ton corps, ta chaire est prête. Sans que tu ais eu à le demander, des engrenages, rouages et autres sont prêts à sortir de ton corps au moindre contacte avec l’adversaire, prêts à le trancher, à déchirer sa chaire au moindre contacte.
Heleen, toi tu le sais, tu sais que tu es une Horloge. Tu sais que de ton corps peut surgir des objets pouvant tuer ton adversaire comme les morceaux de verre de ton cadran qui peuvent trancher à tout moment la chaire si rose de cette jeune fleur du nom de Luka. Mais elle, elle ne le sait pas.
Ta chance de victoire est là. Ta chance de victoire, elle ne réside pas sur ton pouvoir de manipuler le temps, mais sur tes capacités en tant qu’Horloge.




[HRP: Si certain pensent qu'avaler une montre à gousset est impossible je leur dis que SI. J'ai essayé avec la mienne avant de poster UwU" bon ça bloque un peu beaucoup mais bon on peut !]
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